De nombreux propriétaires choisissent d’effectuer eux-mêmes les travaux de maçonnerie de leur résidence. Certains le font car ils trouvent ce travail gratifiant, alors que d’autres le font en vue de réduire les coûts de briquetage. Malgré ce souci d’économie, certains commettent de grosses erreurs sans s’en rendre compte.
Voici quelques-unes des erreurs les plus fréquemment rencontrées sur les chantiers montréalais.
La brique et le mortier vont de pair
Les revêtements de briques ne sont pas nouveaux. La brique est utilisée depuis des centaines d’années et a beaucoup évolué au fil du temps. Les briques les plus anciennes étaient communément cuites à des températures plus basses alors que celles d’aujourd’hui sont plus dures, car elles sont cuites à des températures plus élevées. Ainsi, ces deux types de briques requièrent des mortiers différents. Si les travaux de modernisation que vous effectuez concernent une brique ancienne, vous devez utiliser un mortier à la chaux. À l’inverse, si la brique est nouvelle, utilisez un mortier récent. Si vous n’êtes pas sûr, un professionnel de la maçonnerie peut vous aider.
Les bandes d’étanchéité pour éviter l’apparition de l’efflorescence sur les briques
L’efflorescence, connaissez-vous? Elle désigne le sel laissé par l’eau emprisonnée dans le mortier. Sans nécessairement connaître ce terme, vous avez probablement déjà aperçu de l’efflorescence sur un mur de briques. Il s’agit des petits grains blancs sur la surface de la brique. Ces cristaux se forment au fil du temps et peuvent causer une décoloration. Mais, plus encore, avec le temps, ils peuvent devenir assez gros pour causer des fissures dans la brique et le mortier. Ces fissures peuvent compromettre l’intégrité de votre structure.
Pour éviter au maximum l’apparition de l’efflorescence, il vous faut installer des bandes d’étanchéité. Ces bandes sont souvent composées de goudron ou de divers composites. Elles permettent à l’eau de s’écouler par des trous d’évacuation stratégiquement positionnés hors du mur.
Non seulement faut-il prévoir ces trous stratégiques, mais encore faut-il maîtriser la technique, car l’utilisation de chantepleures ne se fait pas au hasard. Dans les milieux plus secs, ces trous doivent être espacés d’environ deux pouces. Dans les climats plus humides, ces trous doivent être plus rapprochés.
Les murs de briques aussi peuvent rouiller
Les murs de briques mal installés peuvent rouiller. La rouille ne provient pas directement de la pose de brique, mais des supports métalliques qui les fortifient et les maintiennent en place. La rouille se forme à la suite du contact de l’eau avec le métal. Pour éviter toute corrosion, vous devez utiliser des supports de métal revêtu. D’autres options incluent l’acier galvanisé et l’acier revêtu de zinc.
L’importance d’enlever rapidement l’excédent de mortier après la pose de briques
Une autre erreur à éviter concerne encore une fois le mortier. Le mortier aide à tenir la brique en place. Il est donc un matériel très solide. Si vous n’enlevez pas l’excédent de mortier à la suite de l’application, il vous sera très difficile de l’enlever par la suite. Une bonne pratique à mettre en œuvre si vous souhaitez réparer vous-même un mur de briques est d’enlever le mortier en surplus dans l’heure suivant l’application si ce n’est pas immédiatement après celle-ci. Inspectez bien votre mur pour qu’aucun surplus ne vous échappe.
Construction Labrique : pour un mur de briques solide à l’épreuve du temps et des erreurs communes
Pour un mur de briques solide, il vous faut mettre en œuvre les bonnes pratiques de maçonnerie. Ce faisant, vous prolongerez la durée de vie de vos briques et de votre structure en plus d’être très fier du bon travail que vous effectuez. Pour vous éviter des erreurs coûteuses, n’hésitez pas à contacter Construction Labrique. Nous nous ferons un plaisir de vous aider dans vos travaux de maçonnerie, à Montréal ainsi que dans toute son agglomération!